27 janvier 2007

On débattait à Guilherand-Granges

Le débat participatif de Guilherand Granges du 22/01/07, s’est déroulé pendant deux heures sur le thème proposé de : Education/formation .

Une trentaine de personnes : des militants socialistes, un représentant du Mouvement des Citoyens, des visiteurs.

Une courte introduction, rappelant les orientations du projet socialiste en la matière pour lancer le débat, ce qui a permis d’aborder les thèmes et propositions suivants :

1- La transmission des savoirs doit renouer impérativement avec le pragmatisme en conservant dans notre système les nombreux points positifs que beaucoup de pays nous envient. Eviter à tout prix toute forme de « bourrage de crâne » et organiser les formes d’aides ou soutiens individuels et collectifs permettant d’abandonner définitivement le recours au redoublement.

2- Ne pas hésiter à adopter en les adaptant ce que d’autres méthodes, à l’étranger, donnent comme bons résultats.

3- An plan pédagogique, remettre à plat la formation des enseignants de manière à privilégier leur mission relationnelle sous toutes ses formes pour que « le maître » devienne un acteur incontournable dans une société en constante recherche de repères. Donner aux enseignants les armes essentielles au plan socio-économique et socio- culturel pour leur donner la crédibilité indispensable dans leur mission. A cet effet exiger que les objectifs s’inspirent d’une vision à long terme tout en s’appuyant sur les principes fondamentaux de la République.

4- Urgence d’adopter une relation efficace avec les parents en proposant une véritable Chartre enseignants/parents afin que les principales actions puissent être menées de manière concertée.

5- Parmi les impératifs, l’éducation à la citoyenneté s’impose prioritairement à tout niveau de la transmission des savoirs. Une discipline peut et doit servir de référence en la matière : l’EPS.

6- Au plan général, faire du Service Public de l’Education , le lieu privilégié ou l’on favorise la mixité sociale et culturelle, qui permette aussi le passage aux différents milieux professionnels, qui soit enfin ce qui permet à chaque élève de sortir du système scolaire avec un diplômenou une qualification.

7- Faire que notre Université devienne le creuset qui permette d’obtenir le diplôme qualifiant et professionnalisant que réclament les étudiants et qu’attendent les entreprises
8-
Négocier avec les TOS l’ensemble de la gestion des personnels.

Dans la mesure ou le secteur de l’Education deviendrait la première priorité de notre pays, les participants suggèrent que le gouvernement de gauche annonce clairement ce que cela implique comme effort budgétaire et ce peut-être au détriment d’autres attentes. Cela implique également que notre système éducatif se transforme profondément en impliquant très fortement les enseignants : l’importance de l’enjeu imposera vraisemblablement un véritable « Grenelle » de l’éducation ou chaque acteur est responsable et impliqué.
Aujourd’hui la demande est très forte et pressante pour que la fonction d’enseignant soit valorisée et crédibilisée. Le déficit de son image au sein de la communauté nationale est aujourd’hui catastrophique. Donc sans cette démarche de revalorisation, il est illusoire de
vouloir exiger des membres de la collectivité l’indispensable respect aux règles de vie et la non moins indispensable reconnaissance de l’autorité des lois.

25 janvier 2007

A Bourg Saint Andéol, on parle d'Education !


Plus de 40 personnes se pressaient salle St Michel à Bourg lundi soir (22 janvier) pour échanger et débattre des questions d'éducation et de formation. Enseignants, parents, jeunes étudiants, élus locaux ont ainsi pu débattre pendant plus de 3 heures dans une ambiance détendue sur des questions aussi importantes que la revalorisation des filières techniques, la formation aux métiers manuels, les conditions de travail des enseignants, l'école facteur d'intégration, la marchandisation rampante de l'Education soutenue par la Droite depuis 2002...

A suivre la synthèse dès mardi prochain sur ce blog...

Un nouveau secrétaire pour le PS en Ardèche

Après la démission d’Hervé Saulignac, intervenue à la fin du mois de novembre 2006, la Fédération du Parti socialiste de l’Ardèche a procédé lundi 22 janvier 2007 à la désignation de son nouveau Premier secrétaire fédéral.
Philippe Finiels, secrétaire de la section de Vernoux, directeur de maison de retraite, a été désigné par les militants pour assurer la continuité du fonctionnement de la Fédération de l’Ardèche jusqu’au prochain Congrès. Seul candidat à solliciter les suffrages militants, il a recueilli 94% des suffrages exprimés.

Cette élection s'inscrit dans la continuité de l'action menée par l'équipe fédérale depuis 2003 qui a conduit aux succès électoraux du printemps 2004. Le Parti Socialiste a progressé partout en Ardèche, a conforté la majorité acquise en 1998 au Conseil Général et a remporté les élections Régionales.
La Fédération est donc en ordre de marché et envisage avec sérénité les prochaines échéances électorales : présidentielles avec la campagne de Ségolène Royal, législatives avec les candidatures de Pascal Terrasse (1ère circonscription), Olivier Dussopt (2ème circonscription) et Véronique Louis (3ème circonscription).

Préparer ces échéances est la priorité de la Fédération qui a d’ores et déjà mis en place le comité de campagne élargi à nos partenaires du PRG et du MRC. Ainsi, une vingtaine de débats participatifs ont eu lieu ou auront lieu dans les prochains jours en Ardèche (tableau récapitulatif ci-joint).

Un débat participatif Drôme Ardèche sur le thème de L’emploi est prévu lundi 29 janvier à 19h au parc des Expositions de Valence.

Enfin la Fédération reste un lieu d'échanges et de débats, de formation et d'informations et se prépare aux échéances électorales de 2008. Le seul objectif de la Fédération est de faire gagner le Parti Socialiste et la gauche en Ardèche pour la Justice sociale.

17 janvier 2007

70 personnes à Ruoms hier soir

A l'initiative de la section de Vallon Pont d'Arc et organisée par le groupe socialiste de Ruoms, une réunion participative se tenait hier soir dans le sud Ardèche.
Les thèmes abordés : l'emploi, la répartition de la richesse, l'Europe et le service public...
Les organisateurs se félicitent de la qualité des débats qui se sont poursuivis tard dans la nuit et remarquent avec étonnement (mais avec grand plaisir) le nombre incroyable de participants à cette soirée. Beau présage pour la suite...
A suivre dans la presse !

Ségolène à Grenoble

Ségolène tiendra un débat participatif à Grenoble le 1er février 2007 à la Halle Clémenceau
Le thème retenu pour cette rencontre : La Jeunesse...

Plus de détails sur les horaires et l'organisation des déplacements sur le site dans quelques jours.

Les débats participatifs en Ardèche en janvier 2007

Mardi 16 janvier 2007 Ruoms, salle polyvalente 20h00 : La campagne est lancée..
Samedi 20 janvier 2007 Lussas, Salle des fêtes 14h30 : Transports, environnement
Lundi 22 janvier 2007 Les Vans, maison des associations 20h30: La vie chère, le pouvoir d’achat
Lundi 22 janvier 2007 Guilherand Granges, l’Agora 18 h30 : Education /Formation
Lundi 22 janvier 2007 Bourg Saint Andéol Salle St Michel 20h30 : L’Education
Mercredi 24 janvier 2007 Privas Salle du Champ de Mars 20h00 : La politique, pourquoi,comment ? Quels engagements pour les jeunes ?
Mercredi 24 janvier 2007 La Bégude Salle du Clos 20h30: Les insécurités
Jeudi 25 janvier 2007 La Chapelle sous Aubenas Salle polyvalente 20h30 : La vie chère, les nouveaux pauvres
Jeudi 25 janvier 2007 La Voulte sur Rhône, Salle des Fêtes 20h00 : Quelle couverture universelle pour un parcours professionnel sécurisé ?
Vendredi 26 janvier 2006 Vallon Pont d’Arc Salle des Fêtes 20h30 : L’éducation
Samedi 27 janvier 2007 Coucouron Salle polyvalente 14h30 : Aménagement du territoire et espaces ruraux…
Samedi 27 janvier 2007 Albon d’Ardèche, Salle de Mournet 14h30 : La santé, l’hôpital en milieu rural + film de Christian Tran
Lundi 30 janvier Guilherand Granges l’Agora 18h30 : Le pouvoir d’achat / le logement
Lundi 5 février 2007 Vernoux Salle sous la Poste 20h00 : Aménagement de l’espace rural
Lundi 5 février 2007 Tournon sur Rhône Maison pour tous 20h00 : La justice, quels enjeux pour la sécurité ?
Mardi 6 février 2007 Colombier le Vieux Salle polyvalente 20h00 : Ardèche verte ou village dortoirs : comment aménager nos pays ?
Vendredi 9 février 2007 Le Teil Salle des Fêtes de la mairie 20h30 : La vie chère, le pouvoir d’achat



10 janvier 2007

La bravoure au féminin

Je propose l'explication suivante au néologisme de Ségolène Royal, la
«bravitude ». Il s'agit pour la candidate de féminiser certains concepts, la
bravoure en l'occurrence. Elle a eu raison d'inventer la « bravitude», car
la « bravoure» est la qualité d'un homme dont le courage s'est révélé et
forgé dans le combat face au danger. C'est d'ailleurs un mot qui appartient
au vocabulaire guerrier. S'il s'agit d'une femme, ça n'est pas dans un
combat de type guerrier q'il faut mesurer son courage et sa capacité à
affronter l'adversité.
Parler de « bravoure » pour une femme n'est pas approprié car les femmes
sont rarement en première ligne dans les guerres (pour les susciter) et que
c'est dans d'autres contextes, moins exceptionnels et plus ordinaires,
qu'elles sont amenées à faire preuve de courage. On ne parlera pas de la «
bravoure » d'une femme qui a élevé seule 8 enfants ! Et le qualificatif
«brave » comme dans « une brave femme » est un peu péjoratif.
La « bravitude » que propose Ségolène Royal c'est la bravoure au féminin qui
correspond au courage de faire face, de tenir bon dans l'adversité ou le
danger, souvent d'ailleurs au bénéfice d'autrui ou d'une cause, sans être un
acteur direct du rapport de forces.
Une attitude qu'elle a raison de nommer pour la faire exister !!
Chacun sait que les batailles politiques sont toujours précédées de
batailles sémantiques."
Elisabeth Boyer, secrétaire générale du Parti Radical de Gauche

05 janvier 2007

Faire gagner la gauche des libertés

Selon l'arithmétique de ceux qui réduisent l'engagement politique au calcul élémentaire, la participation des radicaux de gauche à la campagne de Ségolène ROYAL n'aurait pas d'autre sens que celui d'un troc, soutien du parti socialiste à bon nombre de candidats PRG aux législatives, contre renonciation des radicaux à présenter un candidat à la présidentielle. En suite de quoi les radicaux de gauche devraient, en bonne logique, se faire simplement discrets, dans l'attente de la contrepartie au geste qu'ils ont, pour leur part, accompli. Il faudra s'accoutumer à autre chose. Le choix politique des radicaux de gauche répond à deux exigences de fond. La première était d'assurer que les français auront bien la possibilité de choisir, au second tour de la présidentielle, un projet de société tourné vers l'avenir ; il fallait, pour cela, une plus grande unité de la gauche. La seconde est que le projet de la gauche soit bien celui d'un nouvel élan de la modernité, un projet de progrès et de liberté, et non de repli sur les illusions du collectivisme et de méfiance indistincte à l'égard de toutes les libertés. A l'occasion de la campagne présidentielle vont se fixer les grandes lignes du projet de la gauche pour gouverner la France. Dans ce grand débat participatif, les radicaux s'emploieront à faire passer le souffle de confiance dont la France a besoin pour retrouver un indispensable élan : - confiance dans l'entreprise privée, dont il s'agit d'assurer la modernisation sociale, - confiance dans l'Europe, nouvel espace de sûreté et de solidarité, - confiance dans la laïcité, seule capable d'assurer le respect des diversités et l'égalité au sein d'une seule communauté citoyenne, - confiance dans les libertés, hors desquelles il n'est pas de sécurité durable, - confiance des françaises et des français envers eux-mêmes, qui ont tous vocation, quelle que soit leur origine, à tisser ensemble les liens d'une nouvelle société, plus juste, plus solidaire et plus ambitieuse. Avec Ségolène ROYAL, les radicaux de gauche veulent faire gagner la gauche des libertés.
Karim Meklat, président du PRG 07